~Papapapaaa papa pa paaa papa lalalalalalalaaaaaaaa~
Eh oui jeune internaute de l’extrème, tu l’auras reconnu, il s’agit bel et bien du générique de How I Met Your Mother, littérallement « Comment j’ai rencontré ta mère », aussi connu sous le nom de « Moi, Ted Mosby et ma mémoire ridiculement énorme, je vais vous raconter combien de filles je me suis envoyé avant de rencontrer votre chère et tendre maman, sans oublier de préciser à quel point votre oncle Barney était génial. » [AWESOOOOME.]
Mais pour les Aliens, Ermites, et autres indigènes qui aurait rater ce phénomène de la sitcom américaine, je me permets de vous faire une brève présentation. Nul n’est sans connaitre l’icone phare des sitcoms de ce genre qu’est Friends. [Même les aliens, ermites et indigènes, si tu ne connais pas, je ne peux plus rien pour toi.] Lorsque ce géant en matière de série s’est effondré suite à son propre poid [et non pas celui qu’à prit Matt Leblanc], les américains se mirent à la recherche d’une nouvelle série qui pourrait se prétendre héritière. C’est ainsi que débarque en 2005, soit un peu moins d’un an après la fin de Friends, cet OVNI sorti de nul part crée par Carter Bays et Craig Thomas* qu’est How I Met Your Mother.
[*Mais si, vous savez, les deux noms que personne ne lit à la fin du générique que tout le monde chante.. ? non..? Bon..]
Enfin bref ! Vous vous demandez surement : « Mais pourquoi est-ce que ce vieux bouc sinistre nous parle-t-il de cette série ? » Eh bien tout simplement parce qu’elle arrive à son terme, ce qui est pour tous les fans… Une bonne chose. Oui, c’est triste à dire mais la dernière saison de How I Met Your Mother s’essouffle. Cependant je n’irais pas dans le sens de tous ceux qui disent que cette saison est décevante, voire merdique. Non, non, non. Certes, elle a prit un coup, et est bien moins bonne que les anciennes, et ce pour plusieurs raisons tout à fait recevables. Premièrement, le format. Il est très très difficile pour une série de ce genre de se renouveler indéfiniment, et le fait qu’elle ait déjà tenue presque 10 ans sans connaître de passage à vide est un exploit en soit. Malgré quelques tentatives de relancer les intrigues avec des choix très solidement couillus pour ce genre de série, comme la mort du père de Marshall, ou encore la stérilité de Robin.. Des rebondissements aux antipodes du coté joyeux et bon enfant de la série qui à quand même séduit le publique et a réussi à tenir HIMYM la tête hors de l’eau. Mais cette dernière saison, dénigrée par beaucoup, BEAUCOUP de monde, est de qualité bien moindre aux 8 précédentes, sans pour autant être à brûler. Par là, j’entends que les 8 premières saisons sont des chef d’oeuvres qui ont déjà une qualité de très haut niveau, alors une baisse de qualité fait du pire épisode de How I Met Your Mother équivalent niveau qualité au meilleur épisode de Friends. [Ouais. J’assume ce que je dit.]
Nous y voilà donc, la fin de How I Met Your Mother. Afin d’éviter tout Spoiler, je vais pas m’étendre sur l’intrigue et sur le fait que Ted meurt à la fin. [C’est un troll, hein. Il peut pas et raconter l’histoire, et être mort…] Je vais juste faire une présentation des personnages, de leurs évolutions, sans rentrer dans les détails histoire qu’il reste du contenu !
Dans l’ordre, commençons par Ted, l’architecte ! Au début de la série nous avons à faire à un pauvre homme seul qui essaye par tous les moyens de trouver la femme de sa vie, il veut se marier, et encore plus quand son meilleur ami Marshall demande Lilly en mariage, alors qu’ils se connaissent depuis la fac. Terrorisé à l’idée de devenir l’effrayant « Tonton Ted » qui restera célibataire à vie, il se met en quête de trouver LA femme… Et c’est ainsi qu’au fil des épisodes, Ted trouve des dizaines et des dizaines de Femmes De Sa Vie, dont les plus attachantes restent Victoria, Zoey, et bien sûr Robin ! Et bien que l’architecte finisse, après des tracas immenses, à prospérer dans sa vie professionnelle, sa vie sentimentale est un désastre qui le rend de plus en plus comme ce célibataire tristounet qu’il craignait de devenir. Maiiiis, la rencontre avec la mère approche.
Qu’il rencontrera au mariage deeee. Non, j’ai dit pas de spoiler.
Alors passons à sa toute première conquête auquel le spectateur assiste, je veux bel et bien parler de Barney Robin ! Qui… suit plus ou moins le même schéma que Ted, sauf qu’elle, est absolument contre toute relation de couple à long terme, elle a peur du mariage, elle déteste les enfants et préfère les soirées au bar à boire un scotch bien sec avec ses amis. Donc nous découvrons une journaliste médiocre pour un journal télé que personne ne regarde, où elle présente des news bidon, la rubrique des chiens écrasés quoi. Sauf … qu’à force d’efforts, de prises de risques et de coups bas, elle parviendra à devenir la journaliste la plus talentueuse de New York, à se trouver un bon mari, et à enfin réussir à ne plus être amoureuse de Ted. Parce que quand même… Du premier épisode jusque milieux saison 9… Ils abusent un peu.
Puis il y à LE couple. Celui que je ne peut traiter séparément. Marshall et Lilly. Tout au long de la série, à force de l’entendre, cette phrase ne deviendra qu’un seul mot, Marshalélili. A l’instar du couple uni et amoureux, qui malgré une baisse de régime [Oui, une rupture] dans la saison deux, accumule un sans faute. Comme l’aurait dit Barney avec son air triste « Eux… ils n’ont jamais couché avec quelqu’un d’autre.. » Donc oui. Un mariage [ou trois, je sais plus.], un bébé [qui n’est pas Ted même s’il y ressemble.], une progression dans leurs métiers, où Lilly passe de maîtresse d’école à conseillère artistique, et où Marshall, étudiant en droit, devient un grand juge [en passant par avocat pour l’environnement et pour une banque véreuse.]
Et le meilleur pour la fin.
Attendez la suite !
WAIT FOR IT.
THE AWESOME.
BARNEY STINSTON. *Jingle*
[Vas-y, clique, c’est awesome.]
Barney, Barney. L’homme de costard. Dés le premier épisode, il est le chouchou, celui qui fait rire, qui couche avec tout, et quand je dis tout, c’est TOUT. [Nous ne sommes pas sûr à propos de Brover le chien, mais certaines preuves sont contre lui.] Il est là, il est parfaitement présent, c’est la touche de folie, de charisme, d’awesomeness que la série ne cesse pas d’envoyer à la tronche du spectateur. C’est un personnage haut en couleur, avec une profondeur plus triste et réelle qu’on pourrait imaginer. Père absent, mère péripapétiprostipute, frère homosexuel, première copine dont il vivra très mal la rupture jusqu’à devenir ce monstre en costard assoiffé de sexe et de larmes de jeunes vierges. [Oui, ça se voit que je l’adore.] Il déteste l’engagement, il a même écrit un livre [Trois, je les ai.] pour dire à quel point c’est mal, il ne prône qu’une chose, la baise d’un soir. <> [Dixit Barney.]
… Mais ça ne l’empêchera pas de se trouver une jolie petite femme canadienne. Yep. Ça fout un coup quand on apprend ça mais bizarrement, même s’il se range niveau batifollage, il reste toujours aussi … dingue ? Et Awesome. C’est, pour beaucoup de monde, LA raison de regarder la série, et même si Ted est à l’origine le personnage principal, l’intrigue se déroule bien plus autour de Barney et ses amis que l’inverse.
En conclusion ? A voir. A engloutir. Encore et encore. Entre des gags cultes et des scènes à se tordre de rire, ancré dans une réalité que nous pouvons vivre tous les jours, [La technique du mec à poil. Croyez-moi. Ça fonctionne.] c’est rafraîchissant, reposant, hilarant. Et tout ce qu’il faut pour apprécier une bonne série. Sur ce je vous donne rendez-vous devant votre poste de télé [ou de Streaming, mais chut.] pour la fin de la saison 9, et n’oubliez pas ; EN COSTUME.
Joël Goer